Kowa Membres
Messages : 37 Date d'inscription : 13/06/2009 Age : 36 Localisation : Bakaland
| Sujet: TAION de The Gazette Jeu 18 Juin - 4:53 | |
| Je voudrais vous parler d'une chanson qui me fait énormément pleurer.. Taion de the Gazette... https://www.youtube.com/watch?v=pAJSlDe0mNg&feature=relatedla traduction laisse un peu à désirer mais voilà en gros les paroles, je précise que ce n'est pas moi qui l'ait fait.. Un ciel hivernal et un lampadaire cassé, vent froid Ombre inconnue, empreinte d'abandon La liberté était prise
*Un arrangement est impossible Pourquoi ai-je été choisi ? Quelqu'un devrait répondre...*
Si cela se réveille, un plafond lugubre Une voix rieuse plonge dans le conduit auditif, il est souillé Et la violence (me viole X3)
*Un arrangement est impossible Pourquoi ai-je été choisi ? Quelqu'un devrait répondre...*
S'il vous plaît répondez-moi, c'est un horrible rêve Combien de fois dois-je crier, me tordre, souffrir ? S'il vous plaît dites-moi, c'est un horrible rêve Avec une voix qui se brise, j'ai crié
Il n'y a pas de main qui prépare les cheveux désordonnés Une voix rieuse plonge dans le circuit auditif, une faible température est melangée au milieu de l'hiver
*Un arrangement est impossible Pourquoi ai-je été choisi ? Quelqu'un devrait répondre...*
Je me suis persuadé moi même qui avais une voix mourante et ai commencé à me tordre Pour ne pas perdre pour la vie J'ai été noyé dans la nuit lorsque j'ai eu peur et eu une voix mourante S'il vous plait pardonnez mon souffle de mort
S'il vous plaît répondez-moi, c'est un horrible rêve Combien de fois dois-je crier, me tordre, souffrir ? S'il vous plaît dites-moi, c'est un horrible rêve
C'est une chanson écrite en 2006 en hommage à une jeune fille nommé Junko Furuta, dont voici l'histoire... :
En novembre 1988, garçon A (alors 16 ans), garçon B (Jo Kamisaka alors 17 ans: Kamisaku étant un nouveau nom de famille qu'il a prit a sa sortie de prison), garçon C (alors 16 ans) et garçon D (alors 17 ans) de Tokyo ont enlevé et retenue prisonnière Junko Furuta, une étudiante de seconde année (11e) de la préfecture Saitama au Misato. Ils l'ont gardé prisonnière dans la maison des parents du garçon C pendant 44 jours. Afin de faire croire a une fugue, le garçon A a forcé Junko a appeler ses propres parents pour leur dire qu'elle s'était enfuie, mais qu'elle était avec une amie et donc pas en danger. Furuta a tentée de s'échapper a plusieurs reprises, suppliant qui voulait bien l'entendre mais personne ne fit quoique ce soit. Le garçon A était a l'époque un leader yakuza de basse classe et se vantait de pouvoir user de ses contacts pour tuer tout ceux qui interviendraient. Selon leurs dire a leur procès, les quatre l'ont violée, battue, ils lui ont introduit des objets non identifies incluant une barre de métal dans le vagin, lui ont fait boire sa propre urine, introduit des pétards dans l'anus pour ensuite les allumer, l'ont force a se masturber et l'ont brulée avec des cigarettes et des briquets. ( Une des brulures était une punition pour avoir essayé d'appeler la police). A un moment, ses blessures étaient tellement graves que, selon l'un des garçons, cela lui prit plus d'une heure a se trainer jusqu'à la salle de bain en bas des escaliers. Ils ont également laissé entendre que (possiblement) une centaine de personnes savaient ou Furuta était emprisonnée. Les garçons ont refusé de la laisser partir, elle les a supplié a plusieurs reprises de la tuer et d,en finir avec tout ca. Le 4 janvier 1989, prenant pour prétexte le fait qu'un des garçons avait perdu au mah-jong, les quatre l'ont battue avec une barre de fer, lui ont verse du liquide a briquet sur les jambes, les bras, le visage et le ventre et l'ont mise en feu. Elle est morte plus tard dans la journée sous le choc de ses blessures. Les quatre garçons déclarent qu'ils ne savaient a quelle point elle était blessée et qu'ils croyaient qu'elle ne faisait que se plaindre. Les tueurs ont caché son cadavre dans un baril de 55 galons rempli de ciment et s'en sont débarrassé dans un terrain vague a Koto, Tokyo. Je trouve cette chanson particulièrement emouvante, et je me sens très proche de cette jeune fille, même si je n'ai pas vécut autant d'atrocités qu'elle. | |
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